Ouverture des Assises du Capital Humain Entrepreneurial 14 mai -10 déc 2018

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Ouverture des Assises du Capital Humain Entrepreneurial
(Extrait de l’introduction de Xavier DELAUNAY – Président)

100 % des accompagnants ou responsables RH présents manifestent n’avoir pu assurer de transformation culturelle, d’organisation ou de management via les seuls moyens d’un SIRH…,

Sur ce clin d’oeil, les assises s’ouvrent sur le rôle central de la transformation personnelle pour réussir un passage à l’entrepreneuriat.

L’internet ne peut-il suffire seul à faire passer 600 000 créateurs de la subordination salariale (ou des difficultés d’emploi) à l’engagement et la réussite entrepreneuriale …

C’est un travail d’éducation, de rééducation parfois qui nécessite un travail personnel entre un acteur pleinement responsabilisé et bien informé des réalités et un expert de la transformation professionnel, aguerri aux réalités complexes de l’entrepreneuriat et des parcours de vie personnelle et professionnelle.

Les assises s’ouvrent sur un remerciement à tous les acteurs qui depuis 6 ans se sont succédés pour maintenir un projet que les officiels rencontrés encourageaient … en soulignant l’impossibilité de faire bouger un écosystème de création complexe et peu enclins à modifier ses repères…
Les signaux de terrains, attendus depuis lors sont aujourd’hui là et permettent de s’engager dans une démarche qui nous portera jusqu’au 10 décembre.
Le Crédit mutuel et la Banque populaire, premiers à avoir soutenus la démarche, en sont remerciés. Merci à L’institut de Neurocognitivisme, Cadres en mission de s’être associé en copilotage. Merci à BPI France de venir ouvrir notre journée.

3 familles professionnelles se sont réunies pour la première fois :
– Des pro de la transition personnelle et professionnelle des salariés vers une posture intra ou entrepreneur.
– Des pros de la transformation d’une idée en business model, prévisionnel et montage financier fiables.
– Des récents entrepreneurs qui nous partagerons leur vécu des accompagnements reçus.

Les changements de paradigmes sont profonds et les nouvelles conditions de réussites sont connues.
Ici l’entrepreneuriat peut être un moyen d’aliénation sociale, ici il peut assurer l’émancipation individuelle ou là le développement de richesses financières, sociales ou techniques.
L’orientation et la préparation préalables devraient être les premières étapes de tout créateurs.
Le référentiel de Bilan de Compétences Entrepreneuriales de la FNPAE, intégré aux futures dispositions du CPF est un premier levier.
Les formations des professionnels aux « compétences et savoir-être » requis par les nouveaux types d’entrepreneuriat en est un second.

C’est le niveau de conscience du créateur qui fait la différence quand aux moyens à prendre ou pas, aux types de conseils et experts qu’il/elle prend ou pas, aux risques à engager ou non .
Or, la marchandisation croissante de l’entrepreneuriat, pousse à la création impulsive.

Le créateur court vers les territoires bien couverts par les nombreux acteurs : le montage technique du projet et aides financières, juridiques ou immobilières, formations techniques

Derrière les vidéos sur facebook ou youtube d’entrepreneurs à succès, 60 % des créateurs ne passent pas le cap des 3 ans (enquête INSEE sine 2017)
Celles et ceux qui y réussissent peuvent en être fier. Ils ont tous travaillé dur. Sur eux d’abord.
Soit-ils étaient, au départ, fait pour entreprendre, soit ils ont dû être accompagnés à faire naître une formidable énergie, soit ils ont payé cher (temps, argent, énergie, relations, …) …

Cette énergie là, humaine et professionnelle, l’énergie entrepreneuriale, est toujours collective et nécessite de quitter bien des mythes. C’est le 3ème territoire. Celui de la préparation mentale, de l’adoption de postures et d’appétit d’accompagnement bien orientés, de désintoxication parfois de l’ancien salarié et du consommateur. La France est un pays de culture salariale. Or le passage du salariat voire du chômage à l’agilité entrepreneuriale est un vrai apprentissage que la majorité des créateurs fait seule.

Alors que l’accompagnement véritable, triple les chances de succès et que l’entrepreneuriat à plusieurs est de plus en plus le moyen de se prémunir contre les risques du solo-solo. Mais, seulement 30 % de créateurs se font accompagner. Comment, nous acteurs de la transformation professionnelle pouvons-nous y remédier ?

Demandez à un patron de startup ou PME à quoi il occupe majoritairement ses journées, il vous parlera d’équipes.
Le créateur français lui, achète du tout cuisiné, du facile et s’inquiète de la santé de son entreprise nourrit aux OGM (Offres bien Googlelisées et Médiatisées…)

Cet après-midi s’ouvre le plus grand brain storming jamais réalisé sur le thème de l’accompagnement entrepreneurial.

Car à part la simplification des statuts, les aides financières et les concours, des incubateurs ou espace de coworking il y a du nouveau que vous apportez.
Ces pédagogies sont au service d’une pleine lucidité des créateurs. Cela passe par une juste conscience des enjeux de nos métiers. C’est à nous tous de les valoriser plutôt que laisser le seul Web à la manœuvre.

Je remercie nos intervenants de la BPI qui vont nous montrer combien la solitude plombe la réussite des dirigeants et de leurs entreprises.
Ils nous témoigneront de ce que la BPI met en place pour la professionnalisation de ses consultants

Je vous souhaite un bon travail, de riches échanges et nous retrouverons en clôture pour votre synthèse et la présentation de notre projet du 10 décembre auquel vous serez si vous le souhaitez associés.

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