Le tiers de confiance entrepreneurial assure au porteur de projet de s’attacher au réel de ses potentialités, ses limites et se mettre au service de la réussite de son projet.
Les aspirations au sens, la reconnaissance, l’autonomie professionnelle sont au plus haut.
Les besoins de (re)trouver un vrai et bon travail aussi.
Le marché (s’en est un) de la création d’entreprise est donc actif et florissant ( plusieurs Mds €)
10 millions de salariés rêvent d’entreprendre,
1 million de créateurs d’activité annuel
250 000 créations atteignent leurs objectifs économiques et personnels à 5 ans
Les acteurs, incitent les futurs ou récents entrepreneurs à « se faire accompagner ».
Ils ont raison, car cela triple les chances de succès !
Vigilance néanmoins.
Derrière ces invitations à « être bien accompagné » se déroule aussi un discours dont il faut apprendre à décoder le réel de … « l’emballage », car la profession n’est pas réglementée.
Un accompagnement de la pédagogie véritable vers l’autonomie ou … du faire-valoir public ou commercial, du sponsoring vers des outillages ou prestataires aux créateurs voire le dédouanement d’une entreprise lors de licenciements (PSE, PDV, …)
C’est une des premières missions du tiers de confiance entrepreneurial d’aligner votre accompagnement à vos besoins, ceux du projet et les caractéristiques du marché que vous visez.
L’écosystème de la création d’entreprise s’est segmenté en 3 groupes d’accompagnement.
- Potentiels avérés (ceux dont le bon démarrage est acquis par leur niveau d’intelligence entrepreneuriale ou … leurs potentiels qui se développeront par la qualité du parcours choisis). 15% des créateurs *
- Publics fragiles (peu de formation, de moyens financiers, relations, …) relevant du champs de l’action sociale nécessaire. 35% des créateurs *
- Publics conjuguant potentiels et fragilités. Ils relèvent d’un accompagnement nécessitant le « cousu main » que les programmes plus ou moins standards apportent partiellement. 50% des créateurs *
Tout l’enjeu est dans la lucidité pour le porteur de projet, comme ses accompagnants, de son point de départ et ses besoins réels.
Ceci demande une compétence et des outils / méthodes particulières.
Car, Il faut du temps (donc l’argent et de l’énergie) pour entrer dans le costume d’entrepreneur(e).
Les modèles d’affaires devenus complexes et changeants, la pression commerciale des « solutions faciles pour tous« , la variété des motifs pour entreprendre : tout cela participe de la confusion.
Une fois passés les allègements fiscaux et autres subventions utiles pour démarrer, tenir dans la vie réelle est passionnant et … exigeant.
Il y a celles et ceux qui entreprennent pour passer un cap, compléter leurs revenus, servir un projet ambitieux ou plus modeste, attendre la retraite ou un emploi salarié de qualité, vivre une expérience forte, apprendre d’autres choses, …
Ceux-ci doivent être protégés des illusions des anciennes approches comptables, discours et publicités.
Celles et ceux qui veulent tenir au-delà des 5 ans (délais pour rembourser les 1ères dettes et constituer les réserves (argent, motivation, relations, …) être libres, innovants, vivants doivent prendre un bon départ et … savoir mettre en posture d’apprentissage autonome par la suite.
Mettre la réalité pédagogique de l’accompagnement au coeur du système.
Eviter les erreurs d’aiguillage c’est d’abord développer leur intelligence et énergie entrepreneuriales, clé des emplois futurs et des richesses créées.
La transition entrepreneuriale fertile est ainsi le terrain d’acteurs formés aux 3 volets RSE liés à l’entrepreneuriat. L’entrepreneuriat y est abordé alors comme mobilisation de moyens collectifs pour servir un projet économiquement viable et vivable pour le/la créateur et la société.
Aux ressources du départ nécessaires s’adjoignent alors des ressources renouvelables, essentielles : l’adaptation, la capacité à jouer collectif, s’auto-piloter dans ses évolutions de compétences et de posture, …
L’entrepreneur de demain gagnera à être lucide pour ancrer sa reconversion intégrale sur une approche raisonnée et non plus sur les injonctions publicitaires, politiques ou numériques.
C’est la mission du tiers de confiance entrepreneurial, architecte de parcours dont il/elle co-pilote le déroulé, aux côtés des autres acteurs souvent plus techniques et dont il peut même garantir la bonne issue !
Le tiers de confiance en orientation entrepreneuriale est
* Indépendant des communications politiques et commerciales, des réseaux d’accompagnement et de financement,
* Professionnalisé sur les nouvelles pédagogies de posture, culture et compétences entrepreneuriale.
* Ethique car en cohérence de discours et d’actes mesurables et engagés sur les 3 terrains de RSE concernés.(voir la charte déontologique FNPAE)
Il/elle est au service du développement des 5 ressources de l’énergie entrepreneuriale (Compétences, énergie, argent, …) à préserver pour assurer, aussi, l’avenir de nos économies comme de nos liens sociaux.
Dans les plans sociaux et autres plans de départ « volontaires », DRH et syndicats se saisissent du sujet, au coeur de leur responsabilité et … de leur respectabilité sociale
C’est le sens du travail mené en collectif depuis les 3 dernières assises organisées par la FNPAE et nous vous invitons, vous les professionnels de l’accompagnement, à rejoindre.
Si vous êtes un particulier ressentant le besoin d’être bien accompagné ou qui a pu constater les limites des prestations en cours, sollicitez d’être mis en contact avec un Tiers de confiance de votre territoire.