Parole de vie entrepreneuriale – Guillaume MULLIEZ

[et_pb_section bb_built= »1″][et_pb_row][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text _builder_version= »3.17.2″]

Témoignage introductif aux Assises par Guillaume MULLIEZ le 10 décembre 2018.

Pour ces premières Assises du Capital Humain Entrepreneurial consacrées aux conditions de réussite pérenne de l’entrepreneuriat, nous avions choisis d’associer les « 2 bouts de la chaine entrepreneuriale ».

D’un côté, les pros de l’orientation, du coaching de la métamorphose salariat-entrepreneuriat et de l’autre un acteur majeur de la reconversion (parfois salariale) des entrepreneurs.

La vie économique et professionnelle est un cycle de vie donc de changements…

Lors de l’ouverture des Assises, Guillaume Mulliez Président de 60000 rebonds a donc introduit le sujet de la réussite entrepreneuriale, manière de planter le décor des 2 ateliers (quelle posture pour entreprendre et quelle éthique d’accompagnement)

[/et_pb_text][et_pb_code _builder_version= »3.17.2″]<iframe width= »560″ height= »315″ src= »https://www.youtube.com/embed/r6UEl0BagUo » frameborder= »0″ allow= »accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture » allowfullscreen></iframe>[/et_pb_code][et_pb_text _builder_version= »3.17.2″]

La réussite d’un projet résulte à la fois d’un accompagnement de qualité mais aussi à une posture d’apprentissage plus ou moins développée au préalable. Il résume : « ajuster son modèle entrepreneurial à ses aptitudes et compétences tout en prenant en compte de ses vulnérabilités personnelles et professionnelles », tel est le premier défis du futur entrepreneur.

En effet d’après les statistiques du réseau initiative 50% des entreprises qui se créent sont mortes à 3 ans, avec un accompagnement de qualité ce ratio tombe à 15- 20%.

 

Petit rappel des étapes d’une création fertile par Guillaume Mulliez en forme de partage d’expérience véritable.

La création d’entreprise s’articule en 5 étapes :

En premier lieu, l’apprentissage. Levier fondamental pour se développer soi-même d’abord et pouvoir ainsi développer son affaire. Cet apprentissage passe le chemin oublié parfois de l’effort, du plaisir et des émotions partagées. Celles et ceux qui ont déjà dans le passé bénéficié d’environnements d’apprentissage forts (sports collectifs, colonies de vacances ou scoutisme, vie associative) ont d’expérience une longueur d’avance. Nous sommes loin du solo-solo…

Ceci suppose, recommande-t-il, d’avoir déjà travaillé. Entreprendre en sortie d’école n’est judicieux que pour une infime minorité. Travailler d’abord permet de limiter les erreurs de « débutant », il faut acquérir de l’expérience.

Enfin autre étape essentielle, faire du CA et de la Marge ! Pour assurer une crédibilité de son projet et de soi-même, il faut prouver que l’on sait gagner de l’argent à une petite échelle d’abord.

Ensuite ou dès le début, une équipe à bien construire : entreprendre est un acte fondamentalement collectif, la peur de l’association tient au défaut de préparation et de culture entrepreneuriale. Le conflit n’est pas une chose inévitable. Afin de bien gérer l’équilibre de l’organisation, il est important de bien savoir répartir les pouvoirs, être en convictions partagées et se cadrer via des actes écrits entre associés.
Afin qu’une entreprise puisse réussir durablement il faut les 3 ingrédients de base :  un projet , une équipe de direction et un conseil d’accompagnement.

Accompagner durablement le dirigeant est enfin la phase essentielle : la survie de l’entreprise dépend de la santé mentale du dirigeant, demeurer en conscience de ce que l’on fait, ce dont le dirigeant à besoin, fuir le risque de la  « folie des grandeurs », …

En définitif entreprendre, rappel Guillaume MULLIEZ, c’est grandir soi-même de ses échecs et de ses réussites pour faire grandir un collectif. Et cela ne peut se faire tout seul dans son bureau devant un écran …

Une belle leçon d’humanisme au service de réussites économiques et sociales bien réelles.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]