Pour une éthique de la transition entrepreneuriale durable
Les aspirations au sens, la reconnaissance, l’autonomie professionnelle sont au plus haut.
Les besoins de (re)trouver un travail aussi.
Bientôt ce seront 1 million de créateurs annuels aspirant aux bénéfices de l’entrepreneuriat.
Est-il utile de rappeler ici ce dont on peut rêver quand on veut «devenir entrepreneur » ?
La presse, les youtubeurs, les politiques, les «fournisseurs officiels» de la France devenue entrepreneuriale s’en font écho.
Or, Il faut du temps (donc l’argent et de l’énergie) pour entrer dans le costume d’entrepreneur(e).
Les modèles d’affaires devenus complexes et changeants, la pression commerciale des vendeurs de « solution facile pour tous », la variété des motifs tous très légitimes, pour entreprendre : tout cela participe de la confusion.
Donc de l’origine des manipulations et des égarements.
Une fois passés les allègements fiscaux et autres subventions utiles pour démarrer, tenir dans la vie réelle, est passionnant et … exigeant.
Il y celles et ceux qui entreprennent pour passer un cap, compléter leurs revenus, attendre la retraite ou un emploi salarié de qualité, vivre une expérience forte, apprendre d’autres choses, …
Ceux-ci doivent être protégés des illusions que les anciennes approches, les beaux discours et les publicités génèrent.
Et puis celles et ceux qui veulent tenir au-delà des 5 ans.
Le délais passé le délais pour rembourser les 1ères dettes et/ou reconstituer les réserves (argent, motivation, relations, …) pour des adaptations futures (ou autre crise type covid 😉 ).
Les candidat à cet entrepreneuriat là, doivent d’autant plus éviter les erreurs d’aiguillage et se mettre dans une dynamique de développement des ressources entrepreneuriales.
Il en va des emplois futurs et des richesses qu’ils/elles vont créer.
La transition entrepreneuriale durable est le terrain d’acteurs formés aux enjeux RSE du sujet.
Pus de 20 manières d’entreprendre existent (y compris en salariat – ce que cherchent en fait 60% des créateurs). L’entrepreneuriat y est abordé alors comme mobilisation de moyens collectifs pour servir un projet économiquement viable et vivable pour le/la créateur.
Car les acteurs la création sont souvent coincés entre la chute de leurs budgets de fonctionnement, leur informatisation, la concurrence des nouveaux entrants du web et l’afflux d’ex-salariés incités par certains sous-traitants de Pôle emploi. Or,l’approche par les aides, les statuts, les formations de comptabilité ou de réseaux sociaux, l’obtention de crédits bancaires ne suffit ainsi plus, s’il s’agit de s’inscrire dans la durée.
Aux ressources du départ nécessaires doivent s’adjoindre des ressources renouvelables, essentielles : l’adaptation, la capacité à jouer collectif, s’auto-piloter dans ses évolutions de compétences et de posture, …
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L’entrepreneur de demain gagnera à être lucide pour ancrer sa reconversion intégrale sur une approche raisonnée et non plus sur les injonctions publicitaires, politiques ou numériques.
Ceci repose sur une orientation indépendante.
C’est la mission du tiers de confiance entrepreneurial.
A l’image de ce qui existe dans beaucoup de secteurs pour protéger des risques de pressions trop mercantiles.
Le tiers de confiance en transition entrepreneuriale durable est
* Indépendant des communications politiques et commerciales, des réseaux d’accompagnement et de financement,
* Professionnalisé sur les nouvelles pédagogies de posture, culture et compétences entrepreneuriale.
* Ethique car en cohérence de discours et d’actes mesurables et engagés sur les terrains de RSE.
Il/elle est acteur de dynamique au service du développement des 5 ressources premières de l’énergie entrepreneuriale qu’il convient de préserver pour assurer, aussi, l’avenir durable de nos économies comme de nos liens sociaux.
Un cercle vertueux au sein duquel chacun joue sa place, sans se concurrencer les uns les autres, mais en mettant au centre du dispositif un entrepreneur libre, formé et responsable des choix qu’il fait en conscience.
Ceci invite à élever le niveau de culture et de posture des futurs entrepreneurs, encore trop souvent subordonnés (j’obéis au patron ou aux process) et en posture consommateurs (je crois à la pub ou je le veux j’y ai droit).
C’est la clé pour développer et donc pérenniser (au delà de 4 ans) des projets entrepreneuriaux où la conscience client est réelle, le travail de chacun reprend du sens et … l’utilité économique et collective toute sa puissance.
Dans les plans sociaux et autres plans de départ « volontaires », DRH et syndicats se saisissent du sujet, au coeur de leur responsabilité et … de leur respectabilité sociale.
Ministère du travail, Même le Ministère de l’Economie et le CPF démarrent des campagnes de protection du salarié-consommateur devenu acheteur en 2 clics de services professionnels sans y être nullement préparé.
C’est le sens du travail mené en collectif depuis les 3 dernières assises organisées par la FNPAE et nous vous invitons à rejoindre pour finaliser leur livre blanc.