Le désir d’entreprendre est un élan sacré

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Le désir d’entreprendre est un élan sacré de libération … courageuse

Désir (Larousse) : Action de désirer, d’aspirer à avoir, à obtenir, à faire quelque chose ; envie, souhait
Sacré (Larousse) : À qui l’on doit un respect absolu, qui s’impose par sa haute valeur
Libération (Larousse) :  Action de mettre fin à la sujétion qui atteint un groupe, un peuple
Vous avez bien lu, il y a de l’action donc du courage dans l’air….

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Entreprendre part toujours d’un désir puissant de libération
Se libérer du chômage, se libérer d’un employeur qui ne nous apporte plus la rémunération, la reconnaissance, l’évolution ou le sens que nous voulons mettre à notre travail.
Se libérer de l’emploi pour être au travail (dans son sens véritable)*. Ne plus être employé (même triplement galonné avec le beau titre de cadre) pour redevenir travailleur authentique (je participe à quelque chose d’utile qui me met en lien)
Se libérer d’une envie qui me trotte dans la tête (parfois depuis notre enfance). Se libérer des injonctions de ses parents ou du monde en devenant adulte conscient de sa mission personnelle et volontaire pour la mettre en oeuvre.
Cesser d’être enfant qui veut plaire, un salarié qui doit obéir pour garder son emploi et sa pitance, un citoyen décérébré au robot-mixeur publicitaire.
Se libérer du consumérisme qui transforme nos désirs en droits (de consommer plus, pourrir la planète, posséder l’autre, …) pour faire de nous les esclaves modernes du bigdata, des financiers fous ou des autocrates privés ou publics …

Quitter un rêve aussi qui, seul, nous entraînerait vers la prison du virtuel, de l’irréel, de la frustration ou de la schizophrénie numérique. Passer du rêve aux moyens que l’on prend pour le mettre en oeuvre, être celui ou celle qui vibre pleinement avec le monde (intérieur et externe) et assume ses choix.

Le désir d’entreprendre est un désir de libération unique ou multiple qui engage.

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Entreprendre me déplace alors vers un courage d’agir.
C’est difficile de sortir de contraintes acceptées en échange de telle ou telle sécurité. Passer de l’assurance à la confiance. De la croyance à la Foi.
Il faut du courage pour avancer vers un rêve dont tu ne connais pas encore ni la forme finale, ni  les moyens vraiment nécessaires…
Du courage pour demander de l’aide, se confronter au marché (ses clients avec leurs arbitrages complexes), aux partenaires dont il faut disntinguer les authentiques participants des parasites ou prédateurs.
Il faut du courage pour se confronter à tout cela.
Et le courage n’arrive pas tout seul, ou alors c’est de l’illusion, de l’arrogance, de l’orgueil ou un délire égotique.
Donc, une question essentielle de l’exsalarié voulant devenir entrepreneur (autre fable à relire) sera : « qui me donnera ce courage et quel courage » ?
  • les flatteurs qui me feront croire à ma toute puissance à réussir seul pour mieux se flatter eux-mêmes de ma réussite, me facturer, me racheter ou … ne pas avoir à me consacrer plus d’accompagnement
  • les ignorants qui me feront croire à la seule vertu des solutions juridico-comptablo-financiéro-numériques
  • les pédagogues qui sauront faire grandir autant mes connaissances que ma conscience des enjeux humains, sociaux, managériaux de tout projet entrepreneurial.

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La pédagogie entrepreneuriale au service du courage d’agir.
70% des créateurs créent en se passant de tout accompagnement qui pourtant tripleraient leurs chances de succès (pérennité, rentabilité, épanouissement).
Le clic sur google est plus facile. Croire aux rêves du marketing publicitaire entrepreneurial est plus festif. Faire vite est plus important quand prendre son temps confronte à ses propres peurs est plus essentiel.
Les pédagogues feront grandir notre courage  y compris … celui d’atterrir et ajuster son rêve. Ici ce sera un bilan personnel et professionnel (indispensable à un moment ou un autre), ici des accompagnants marketing et management de projet, là, des rencontres avec d’autres créateurs authentiques, des formations ou des elarning, des coaching ou des mentorats.
Entreprendre (quand il s’agit d’acte économique *) est donc une responsabilité, celle des moyens que l’on prend pour arriver à l’objectif,  l’agilité d’apprendre et … l’humilité de renoncer à l’illusion du solo-solo ou sa toute puissance de super manager.
Si je crée ma boite en ne pensant qu’aux statuts, au numérique et aux aides, je suis manipulé par l’écosystème (1)
Il s’agit toujours de s’ouvrir au monde, ce qui ne relève ni du web, ni du chéquier (l’argent  pour appâter, faire bouger ou acheter est il il libérateur ?), ni d’aucun « donneur d’ordre » (le patron-chef ou celui qui « passera commande »).
Entreprendre est d’abord un élan d’ouverture à soi, son propre monde intérieur. Pour en discerner les élans, les peurs, les ressources et les manques …
Une libération courageuse et tellement prometteuse.
Libre, je m’ouvre à ce qui m’entoure. Je discerne et accueille les complexités, comprend les violences, manipulations marketing, arguties culturelles ou politiques et, surtout … j’accueille les belles rencontres, les innombrables solidarités et interactions d’intelligences, je me mets en appétit de l’essentiel.
Libre, j’apprends l’art du quotidien quand demain ne m’angoisse plus et ne me pousse plus à « compenser » …
Alors là, seulement, je peux fertiliser les aides, bien utiliser les logiciels, comprendre le cadre des statuts, m’y conformer sereinement ou contourner (légalement !) les règlements.
Entreprendre est une libération de soi et du monde.
C’est donc une formidable espérance pour aujourd’hui de voir de plus en plus de Personnes marcher vers la pleine de conscience qui rend libre et acteur. Oui, entreprendre  touche à une part de sacré en nous et mérite  mieux qu’un clic sur le web et se nourrit de belles poignées de mains et rencontres les yeux dans les yeux.
Ceci est donc un hommage à tous ceux et celles qui font ce métier de libérateurs d’énergies, de savoirs, de compétences, de sens et … que j’ai tant de plaisir à retrouver lors des travaux de préparation des Assises FNPAE.
(1) Entreprendre est une donnée universelle (on peut entreprendre un voyage, une oeuvre d’art ou sociale, un pas de plus, un saut dans le vide  et milles autres actions). Derrière le mot entrepreneur (français et compris comme tel dans le monde entier) il y a tout simplement le vivant.
(2)   L’entrepreneuriat est un business de plusieurs milliards avec des acteurs qui doivent capter le le plus vite possible pour vivre des quelques sous d’économie du créateurs ou de pôle emploi, de son énergie, ses réseaux et peut-être aussi de ses compétences (à moins cher et moins compliqué qu’en salariat) d’où des besoins renforcés d’orientation préalable  (vidéo de la FNPAE)
quelques liens pour nourrir votre lucidité entrepreneuriale

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