Quelle posture pour entreprendre ?

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Le 10 décembre 2018 les Assises du Capital Humain entrepreneurial initiées par la www.fnpae.org se sont ouvertes sur une table ronde consacrée à cette question tant oubliée.

Synthèse

L’âge ou le profil socio-professionnel ne définit en rien notre motivation à entreprendre. Le désir de créer, d’être libre est en chacun. Il va s’exprimer de différentes manières selon les différentes phases de vie qui viennent inciter à passer à l’action de manière plus ou moins ajustée.

Chaque projet d’entrepreneuriat (ils sont aujourd’hui sous des formes diverses indépendant-autonome, créateur-développeur, repreneur, intrapreneur ) demande ses ressources propres pour réussir.

Des compétences et aptitudes demeurent indispensables quel que soit le projet. Tout le monde peut prendre des risques pour un projet auquel il croit, à condition que cela soit fait de manière lucide, afin de mettre en place les moyens nécessaires pour rebondir, persévérer et atteindre son objectif ! Sinon c’est une illusion ou une manipulation …

Jean Vilain, animateur de cette table ronde rappelle en introduction, l’extraordinaire histoire de Scott et Amundsen qui partirent à la conquête du Pôle Nord.
L’un réussit sa mission l’autre y mourut avec ses équipes.
L’un avait préparé, pensé aux aléas, choisi et formé une équipe bien préparée et l’autre avait joué sur sa chance, la seule force de son envie et sa capacité présumée d’adaptation.
Le premier réussit et revint vivant de cette contrée hostile, le second mourut.
Même si les burn-out entrepreneuriaux croissent de manière dangereuse, les risques mortels sont heureusement rares en entrepreneuriat. En revanche l’exemple est instructif au regard de la prévention des échecs qui, eux, sont trop importants, avec parfois des séquelles familiales, personnes, financières, sociales lourdes .

Retour sur quelques points clés

Rêve – Audace – Résilience.

La posture que doit adopter un entrepreneur s’appuie sur le rêve, l’audace et la résilience comme nous l’explique Pauline ARNAUD-BLANCHARD (h’up). L’entrepreneur va au-delà des idées reçues en se situant dans un triangle de confiance / conscience / choix et non dans un triangle de victime / sauveur / persécuteur.
Pensez en « oui et … »  plutôt qu’en « oui … mais » défini la résilience. Que vais-changer ‘en moi, en appui externe, en moyen, en objectif pour tenir compte du réel et du niveau raisonnable de rêve.

Partir du réel et y associer un objectif révisable, un processus et un collectif

Comme le souligne Alexis TILLETTE de CLERMONT-TONNERRE (Reventis), tout projet entrepreneurial part de soi. « On peut être beau, intelligent, HEC, Enarque et se planter » Le processus des prises de décision s’organise dans l’observation de soi, de ses moyens effectifs, des autres que je vais mobiliser et de l’environnement. Un projet structuré et adapté se nourrit alors de refontes et ajustement successifs, qui sont les fruits d’un accompagnement de qualité. La levée de fonds ne peut se faire sans ce terrain préalable et ce mouvement.

La foi, le courage, l’agilité

Pour Valérie ROCAGEL (IME Conseil), la posture entrepreneuriale réside dans le fait d’avoir du courage, une foi inébranlable mais consciente sur son projet et de la persévérance. L’entrepreneur a besoin pour cela d’un accompagnateur pour prendre du recul de ses propres croyances et le courage pour cet exercice.
L’agilité, autre forme de résilience/ ajustements cités par les autres intervenants, dans le contexte complexe d’aujourd’hui permet de passer de la vision aux résultats.

Conviction – vision

A l’image de la posture des Ecoles Montessori,  Dominique du PATY du CLAM (Handiréseau) met au coeur du sujet de la posture les convictions qui sont le support de la vision, le socle fondamental qui laisse au temps  la possibilité de faire son œuvre de transformation.

Un apprentissage, une agilité, une manière d’être-agir

Enfin, Olivier TOUTAIN (Revue Entreprendre et Innover), conclut sur les nombreuses recherches montrant que l’entrepreneuriat peut s’apprendre (et donc la posture se développer) via l’agilité du mouvement . Plus qu’un statut, des moyens ponctuels (aides ou finances), la posture entrepreneuriale est une manière d’agir qu’il pense inconcevable de tenir toute sa vie. Des phases de management, de direction, de salariat viendront ponctuer des phases d’engagement et de changements pour lesquels la posture entrepreneuriale s’exprime alors pleinement.

Jean VILAIN, nous résume cette table ronde en montrant combien la notion d’apprentissage (basé sur agilité, résilience, courage) est une manière d’agir pour transformer son environnement au service d’une conviction, d’une vision à la quelle on croit de manière réaliste car confrontée (connexions – coopération – entraide) et bien préparée pour faire face aux incertitudes.

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Retrouvez nos participants sur Linkedin
Jean Vilain (réussir en France), Pauline ARNAUD-BLANCHARD (h’up) Alexis TILLETTE de CLERMONT-TONNERRE (Reventis), Valérie ROCAGEL (IME Conseil), Guillaume MULLIEZ  (60000 Rebonds), Dominique du PATY du CLAM (Handiréseau) Olivier TOUTAIN (Revue Entreprendre et Innover)   Xavier DELAUNAY Pepinium bcae

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