Boosteur ou Bilan de compétences entrepreneuriales ?

Accompagner des salariés ou des entrepreneurs est aussi différent que d’accompagner des bateaux à voile, à rame ou à moteur,
Ils flottent tous sur la mer économique et sociale mais de manière bien différente…

Dans cet article vous découvrirez d’abord, la différence avec le bilan « classique » puis comment, avec qui et « ce que qu’est entreprendre » et « ce qu’est être accompagné« 

Quelle différence entre le bilan de compétence salarié et entrepreneurial ?

Le Bilan de compétences BDC est l’outil clé pour sécuriser les parcours des salariés et leur aspiration à changer de voie ou progresser dans leur métier.
Passer de salarié (même cadre) à entrepreneur est un bouleversement profond (même en format solo simplifié)

Il ne se résume pas à choisir son statut, obtenir un SIRET et des aides financières (même si elles sont utiles)

Le BDC est très cadré (phase préliminaire de prise de recul et identification des besoins, investigation perso-pro, Synthèse et phase projet)

Le Boosteur de compétence entrepreneurial suit ce même format mais :

  • est piloté par un professionnel spécifiquement certifié (nécessite des compétences additionnelles au bilan « classique »)
  • explore des formes d’entrepreneuriat aujourd’hui multiples (20 formats dont intrapreneur salarié)
  • explore des qualités humaines, motivations, compétences spécifiques aux différents formats (c’est le champs de l’intelligence entrepreneuriale)

ET SURTOUT ! Il est orienté action (d’où la préférence pour son appellation de « booster »). Car le salarié va attendre de son employeur de lui donner les moyens d’agir, puis de piloter son parcours, alors que l’entrepreneur, quel que soit son statut ou format économique, doit piloter lui même ses moyens d’action.

Et ENFIN , il associe un engagement (pour ceux qui sont référencés FNPAE) à un suivi des parcours et des mesures d’impacts globaux (économique, personnel et social) à 3 et 5 ans

Pourquoi réaliser un Booster ou Bilan de compétences entrepreneuriales ?

Avez-vous déjà vu des entreprises recruter leur Directeur / trice Général(e) sur la première candidature reçue ou le seul avis d’un banquier ou du pôle emploi ?
Avez-vous déjà vu des entreprises recruter sans savoir exactement les missions du poste à pourvoir ?

Bien sûr que non ! Pas une seule !

1 million de personnes chaque année endosse le costume d’entrepreneur ont donc besoin de prendre les bonnes mesures avant de se mettre ce costume sur le dos.
25 % seulement s’en soucient. Les raisons sont connues et complexes (voir la sensibilisation gratuite FNPAE).
Prendre exemple sur les créateurs qui pérennisent leur projet et … en vivent de manière satisfaisante reste quand même la voix du bon sens.

Les processus que proposent les membres certifiés FNPAE portent toujours sur une progressivité de 3h, 10h, ou 24 h pour valider l’ajustement de ses compétences, bien identifier celles à développer soi-même et .. à trouver en externe (ou salarié / associé). Parfois il faut vite se lancer car les clé de la confiance sont là, parfois il peut y avoir des illusions, des besoins de se former etc. dont il faut tenir compte.

C’est à cela que sert le Bilan de compétences entrepreneurial : poser un acte tout à fait conscient en étant libre des nombreuses injonctions à se lancer. Réduire ainsi d’au moins 30 % les risques d’un mauvais démarrage ou pire d’un accompagnement inadapté.

Comment réaliser un Booster ou Bilan de compétences entrepreneuriales ?

1/ Il faut comprendre d’abord ce que c’est avec toutes les informations de cette page ou demandez à la fnpae le guide référentiel gratuit.
2/ identifier 2 à 3 professionnels disposant de la compétence spécifique. La labelisation FNPAE n’est pas obligatoire mais recommandé (QUALIOPI et France Compétences ou pôle emploi ne prennent pas vraiment en compte les enjeux de professionnalité spécifiques).
3/ rencontrer un(e) professionnel(le) en visio ou en direct (faire un bilan c’est avec une personne pas avec un site web !). Demander des références clients.
4/ démarrer la plus belle aventure : comprendre pourquoi nous sommes tous entrepreneurs mais pas au même moment, pour tout type de projet et les même moyens !!!
5/ démarrer son parcours entrepreneurial de manière lucide, libre et pour avoir bien plus que le pouvoir d’agir : le pouvoir d’acter (poser des choix libres, ayant du sens et engager les moyens nécessaires)

Avec qui réaliser un Booster ou Bilan de compétences entrepreneuriales ?

Avec un professionnel attestant d’une formation spécifique en Bilan de compétences entrepreneuriale. voir la liste des formateurs à jour

Ceci implique

* une expérience vécu en entreprise (de préférence PME)
* des formations complètes type Ecole de commerce  + bilan de compétence « classique » et / ou des approche d’évaluation des compétences et potentialités +  intelligence entrepreneuriale + ecosystème de la création/reprise + modèles économiques

Cela peut paraître exigeant. C’est le minimum pour répondre aux enjeux d’une transition qui engagera votre vie professionnelle, financière, familiale, personnelle (psychique), relationnelle !!!!

Comprendre ce qu’est entreprendre

Choisir ses statuts, enregistré son entreprise (ou sa micro-entreprise), ne transforme pas un ancien salarié en nouveau patron…
Même s’il était cadre 😉
Il faut du temps pour entrer dans le nouveau costume.
Une fois passés les allègements fiscaux et autres subventions utiles pour démarrer, tenir dans la vie réelle, c’est passionnant et exigeant.

Hier le travail en solo pour les commerçants, artisans, professions libérales était possible.
Aujourd’hui, ceci devient plus difficile et risqué tant la pression des multiples activités à piloter est forte.
Le conjoint collaborateur n’est plus forcément là et … encore moins gracieusement ;-). L’expert-comptable, le conseiller CCI ou CMA, le banquier (…) qui autrefois prenaient du temps ne peuvent plus forcément le faire tant ils sont eux-mêmes sous concurrence, pression d’industrialisation, regroupements…

Sur les épaules des solos repose les tâches que les grandes structures ne font plus. Il faut les assumer. Les injonctions numériques, Facebook, linkedin, s’ajoutent aux sollicitations des innombrables prestataires venant proposer aux « entrepreneurs », le chiffre d’affaire facile, la visibilité garantie, le reconnaissance, la facilité etc…
Entreprendre ne se définit plus à travers la maîtrise de son métier, le choix d’un statut et le pilotage de sa compta…

Entreprendre : acte de prendre le risque lucide d’anticiper (ou provoquer) une relation de vente (de produits, services ) avec un public cible avec les moyens marketing et de production bien maîtrisés.

Entreprendre assurera à l’entreprise et l’entrepreneur par une bonne gestion les ressources (finances, temps, énergie, relations, compétences) de :
* Rembourser les investissements
* Payer les charges
* Rémunérer le travail (dirigeant / équipes)
* Préparer l’avenir (rose ou noir …)
* Rémunérer les risques
* Prendre part à l’amélioration de la réalité sociale, humaine, écologique

Entreprendre est pris dans ses 3 dimensions :
– le développement économique (la création ou captation de valeur)
– le changement individuel (la mutation humaine et sociale)
– la responsabilité managériale (le pilotage organisationnel et sociétal)

Entreprendre nécessite de décider et d’agir en pleine conscience des transformations personnelles, sociales et familiales que provoque le passage à une exposition complète aux risques et la responsabilité des actes.
Entreprendre entraîne de faire naître une organisation de moyens, de liens professionnels (salariés, fournisseurs, conseils, partenaires …) interdépendants donc d’assumer la responsabilité de changements continus dans leur mise en oeuvre et leurs conséquences.

Cette approche, loin des publicités et proche du réel, intègre la réalité du risque, la notion de vie, donc de changements et de mouvements au-delà des facilitations de démarrage et la dimension managériale, du pilotage de projet et d’équipe, de l’éthique de responsabilité et l’engagement sociétal.

Accompagnement : Action de cheminer aux cotés d’une personne porteuse d’un projet de création d’activité économique dans des phases d’évolution de son projet par des entretiens réguliers sur une période suffisamment longue pour que les bénéfices puissent être constatés ou les correctifs identifiés. . L’accompagnement entrepreneurial est pluridisciplinaire (management, ressources humaines, marketing, gestion, juridique, financier, comptable, …) et se distingue de l’expertise à laquelle l’entrepreneur fait également appel.

Là où les experts, prestataires ou financeurs agissent de manière verticale, l’accompagnant à l’entrepreneuriat se situe dans une démarche de lien entre plusieurs disciplines qui concourent à rendre l’entrepreneur authentiquement autonome (apte à se poser lui même les bonnes questions ou initier ses adaptations). 

Un accompagnement se caractérise par  :

– la durée (entre 3 mois et 5 ans) le temps d’un « cycle de changement » (exemple passer de salarié à entrepreneur, passer du démarrage à l’équilibre économique, le premier recrutement, l’association…)
– la régularité (entre hebdomadaire et mensuel) qui donne à l’accompagné le réflexe de faire une pause et permet de l’anticiper pour la préparer.
– la multiplicité (au minimum 5 fois) des rencontres, indispensable pour créer un climat de confiance, échanger dans des contextes différents, mettre en perspective et valoriser les apports, évaluer les résultats et envisager a-minima les rectificatifs.
– la diversité des thèmes abordés (business modèle, finance, ressources humaines, organisation, marketing-communication, commercial, juridique, fiscal, comptable, …)- Une méthodologie, des outils et un réseau relationnel
– Une professionnalité * de l’accompagnant (qu’il soit à titre gratuit ou rémunéré) impliquant un code déontologie.

Il faut donc y investir le temps nécessaire. (la précipitation est comme l’achat impulsif, la 1ère source de l’entreprecariat en France) 3h pour un diagnostic de potentiels et sécurité préalables , 10 à  24h pour un Bilan de compétences entrepreneurial,  10 à 20h d’entretiens effectifs pour le montage de création traditionnelle et entre 8 et 15 h annuelle par la suite.

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La FNPAE est centrée sur les pédagogies développant la posture et les compétences entrepreneuriales (60% des facteurs de réussite globale – économique, personnelle et sociale)
Ceci permet d’ajuster le modèle entrepreneurial envisagé, trouver des solutions alternatives au risque (toujours réel) de toute création et comprendre de quel accompagnement et/ ou formation le créateur ou la créatrice a besoin.
Cette approche permet en 2 heures parfois, 10 heures plus souvent, au travers de méthodologies éprouvées d’élever le niveau de conscience des futurs entrepreneurs, les « désintoxiquer » de leurs réflexes de salariés, d’addict du web ou … plus simplement prendre le recul indispensable après un vie salariale douloureuse ou …  un accompagnement mal ajusté à la recherche d’emploi.

Les professionnels du financement de la comptabilité, du marketing de lancement ou accompagnement post création apprécient de prendre notre relais et gagner temps, efficacité avec des porteurs de projet ajustés.
Face à l’engorgement de leurs structures (sous contraintes budgétaires), elles se concentrent sur des porteurs de projets en appétit réel d’être accompagnés.
Elles affichent leur niveau d’éthique face à la marchandisation du rêve entrepreneurial.

* Un test en ligne d’évaluation des professionnels est disponible pour les adhérents.

Poursuivez votre quête avec la découverte de la posture entrepreneuriale