Pourquoi réaliser un Bilan de compétences entrepreneuriales ?

Avez-vous déjà vu des entreprises recruter leur Directeur / trice Général(e) sur la première candidature voulant travailler ?
Avez-vous déjà vu des entreprises recruter sans savoir exactement les missions du poste à pourvoir ?
Avez-vous déjà vu des entreprises recruter leur Directeur / trice Général(e) uniquement parce que leur banquier ou Pôle emploi  leur a donné un avis favorable ?

Bien sûr que non ! Pas une seule ! (du moins dans celles bien managées pour durer)

Or, l’Entreprise France « nomme » chaque année à la Direction Générale de leurs entreprises 840 000 personnes sans valider qu’ils/elles connaissent vraiment le job.
Les raisons sont connues et complexes (voir la sensibilisation gratuite FNPAE). Suivre les 25 % des créateurs qui pérennisent leur projet et … en vivent de manière satisfaisante reste quand même la voix du bon sens. Et cela passe en 3h, 8h, ou 20 h par cette étape clé de valider l’ajustement de ses compétences pour bien identifier celles à développer soi-même et .. à trouver en externe (ou salarié / asocié).

C’est à cela que sert le Bilan de compétences : poser un acte tout à fait conscient en étant libre des nombreuses injonctions à se lancer publicitaire ou médiatiques. Réduire ainsi d’au moins 30 % les risques d’un mauvais démarrage ou pire d’un accompagnement inadapté.

Comment donc réaliser un Bilan de compétences entrepreneuriales ?

1/ comprendre ce que c’est (demandez à la fnpae le guide référentiel gratuit). Notamment ce qu’est l’intelligence entrepreneuriale (moteur de la réussite) et comment la développer.
2/ identifier 3 acteurs disposant de la compétence spécifique au cadre entrepreneurial (accompagner des salariés ou des entrepreneurs est aussi différent que d’accompagner des bateaux à voile ou des bateaux à moteur, ils flottent tous mais de manière bien différente !). La labelisation FNPAE n’est pas obligatoire mais recommandé (QUALIOPI et France Compétences ou pôle emploi ne prennent pas vraiment en compte les enjeux de professionnalité spécifiques).
3/ rencontrer un(e) professionnel(le) en visio ou en direct (faire un bilan c’est avec une personne pas avec un site web !). Demander des références clients.
4/ faire le choix et démarrer la plus belle aventure : comprendre pourquoi nous sommes tous entrepreneurs mais pas au même moment, pour tout type de projet et les même moyens !!!
5/ démarrer ainsi son orientation entrepreneuriale (ou son retour salarié/cadre) de manière lucide, libre et responsabilisante pour avoir bien plus que le pouvoir d’agir : le pouvoir d’acter (poser des choix libres, ayant du sens et engager les moyens nécessaires)

Avec qui réaliser un Bilan de compétences entrepreneuriales ?

Avec un professionnel attestant d’une formation spécifique en Bilan de compétences entrepreneuriale ! voir le liste à jour

Ceci implique à minima

* une expérience vécu en entreprise de préférence PME
* une double formation de type Ecole de commerce + Psychologie du travail ou coaching
* un formation au bilan de compétence « classique » et / ou des approche d’évaluation des compétences et potentialités
* une formation aux spécificités des dimensions en trepreneuriales (connaissance de l’intelligence entrepreneuriale + ecosystème de la création/reprise + modèles économiques)

Cela peut paraître exigeant. C’est pourtant le minimum pour répondre aux enjeux d’une transition qui engagera votre vie professionnelle, financière, familiale, personnelle (psychique), relationnelle !!!!

Comprendre ce qu’est entreprendre

Choisir ses statuts, enregistré son entreprise (ou sa micro-entreprise), ne transforme pas un ancien salarié en nouveau patron…
Même s’il était cadre 😉
Il faut du temps pour entrer dans le nouveau costume.
Une fois passés les allègements fiscaux et autres subventions utiles pour démarrer, tenir dans la vie réelle, c’est passionnant et exigeant.

Hier le travail en solo pour les commerçants, artisans, professions libérales était possible.
Aujourd’hui, ceci devient plus difficile et risqué tant la pression des multiples activités à piloter est forte.
Le conjoint collaborateur n’est plus forcément là et … encore moins gracieusement ;-). L’expert-comptable, le conseiller CCI ou CMA, le banquier (…) qui autrefois prenaient du temps ne peuvent plus forcément le faire tant ils sont eux-mêmes sous concurrence, pression d’industrialisation, regroupements…

Sur les épaules des solos repose les tâches que les grandes structures ne font plus. Il faut les assumer. Les injonctions numériques, Facebook, linkedin, s’ajoutent aux sollicitations des innombrables prestataires venant proposer aux « entrepreneurs », le chiffre d’affaire facile, la visibilité garantie, le reconnaissance, la facilité etc…
Entreprendre ne se définit plus à travers la maîtrise de son métier, le choix d’un statut et le pilotage de sa compta…

Entreprendre : acte de prendre le risque d’anticiper (ou provoquer) une relation de vente (de produits, services ) avec un public cible qui assurera à l’entreprise et l’entrepreneur par une bonne gestion les ressources (finances, temps, énergie, relations, compétences) de : * Rembourser les investissements * Payer les charges * Rémunérer le travail (dirigeant / équipes) * Préparer l’avenir (rose ou noir …) * Rémunérer les risques…

Entreprendre est pris dans ses 3 dimensions :
– le développement économique (la création ou captation de valeur)
– le changement individuel (la mutation humaine et sociale)
– la responsabilité managériale (le pilotage organisationnel et sociétal)

Entreprendre nécessite de décider et d’agir en pleine conscience des transformations personnelles, sociales et familiales que provoque le passage à une exposition complète aux risques et la responsabilité des actes. Entreprendre entraîne de faire naître une organisation de moyens, de liens professionnels (salariés, fournisseurs, conseils, partenaires …) interdépendants donc d’assumer la responsabilité de changements continus dans leur mise en oeuvre et leurs conséquences.

Cette approche, loin des publicités et proche du réel, intègre la réalité du risque, la notion de vie, donc de changements et de mouvements au-delà des facilitations de démarrage et la dimension managériale, du pilotage de projet et d’équipe, de l’éthique de responsabilité et l’engagement sociétal.

Accompagnement : Action de cheminer aux cotés d’un entrepreneur dans des phases d’évolution de son projet par des entretiens réguliers sur une période suffisamment longue pour que les bénéfices puissent être constatés ou les correctifs identifiés. L’accompagnement entrepreneurial est pluridisciplinaire (management, ressources humaines, marketing, gestion, juridique, financier, comptable, …) et se distingue de l’expertise à laquelle l’entrepreneur fait également appel.

Là où les experts, prestataires ou financeurs agissent de manière verticale, l’accompagnant à l’entrepreneuriat se situe dans une démarche de lien entre plusieurs disciplines qui concourent à rendre l’entrepreneur authentiquement autonome (apte à se poser lui même les bonnes questions ou initier ses adaptations). 

Un Accompagnement entrepreneurial se caractérise par un cadre :
– la durée (entre 3 mois et 5 ans) le temps d’un « cycle de changement » (exemple passer de salarié à entrepreneur, passer du démarrage à l’équilibre économique, le premier recrutement, l’association…)
– la régularité (entre hebdomadaire et mensuel) qui donne à l’accompagné le réflexe de faire une pause et permet de l’anticiper pour la préparer.
– la multiplicité (au minimum 5 fois) des rencontres qui est indispensable pour créer un climat de confiance, échanger dans des contextes respectifs différents, mettre en perspective et valoriser les apports, évaluer les résultats et envisager a-minima les rectificatifs.
– la diversité des thèmes qui ont abordés (business modèle, finance, ressources humaines, organisation, marketing-communication, commercial, juridique, fiscal, comptable)

Il faut donc y investir le temps nécessaire ! (la précipitation est comme l’achat impulsif, la première source de l’entreprecariat en France)

– 3h pour un diagnostic de potentiels et sécurité préalables , 8 à  20h pour un Bilan de compétences entrepreneurial 10 à 20h d’entretiens effectifs pour le montage complet de la création et entre 8 et 15 h annuelle par la suite.
– Une méthodologie, des outils et un réseau relationnel
– Une professionnalité * de l’accompagnant (qu’il soit à titre gratuit ou rémunéré) impliquant un code déontologie.

La FNPAE est plus particulièrement centrée sur les pédagogies qui travaillent la posture et les compétences entrepreneuriales.
Ceci permet d’ajuster le modèle entrepreneurial envisagé, trouver des solutions alternatives au risque (toujours réel) de toute création et comprendre de quel accompagnement et/ ou formation le créateur ou la créatrice a besoin.
Cette approche permet en 2 heures parfois, 8 heures plus souvent, au travers de méthodologies éprouvées d’élever le niveau de conscience des futurs entrepreneurs, les « désintoxiquer » de leurs réflexes de salariés, d’addict du web ou … plus simplement prendre le recul indispensable après un vie salariale douloureuse ou …  un accompagnement mal ajusté à la recherche d’emploi.

Les professionnels du financement de la comptabilité, du marketing de lancement ou du coaching post création apprécient de prendre notre relais et gagner temps, efficacité en assumant vraiment la déontologie de leur métier. Face à l’engorgement de leurs structures (sous contraintes budgétaires lourdes), elles se concentrent sur des porteurs de projets en appétit réel d’être accompagnés. Elles affichent le niveau d’éthique qui leur revient en laissant aux acteurs friands de quantité, de clics et de like Facebook, d’exploitation de la crédulité des créateurs la marchandisation du rêve entrepreneurial.

* Un test en ligne d’évaluation des professionnels est disponible pour les adhérents. Nous demander l’accès lors de votre adhésion.