L’heure est à l’intelligence artificielle, aux aspirations à plus d’intelligence relationnelle, émotionnelle…

Qu’en est-il de celle qui participe de l’économie,  de la création de richesses réelles et du social de demain ?

Les dernières assises FNPAE ont traité le sujet en 2 tables rondes qui réservèrent de beaux débats et de belles révélations pour les participants.

Recevez en exclusivité les prochains actes 2022 , enrichis des résultats de l’enquête exclusive pilotée par notre partenaire Stat & More. Participez en quelques minutes à l’enquête

Introduction : tous entrepreneurs !?

Transformer une idée, une envie (un rêve peut-être) en résultat économique, financier, social est une aventure formidable.

Elle repose à 60 % sur la capacité à mobiliser une communauté humaine légitime, vivante, utile pour ses clients, appréciée de ses fournisseurs et prestataires autours de moyens financiers, technologiques, matériels, juridiques adéquat. 😉 … Y compris pour les créateurs en solo.

C’est l’essence même du « travail » de mettre en lien des personnes, créer de l’intelligence collective, valoriser des talents au service d’une utilité commune.

Tout le monde revendique donc aujourd’hui d’être « entrepreneur » !

L’entrepreneur est comme le Maire de petites et moyennes villes. C’est l’identité sociale la plus appréciée des Français.
L’entrepreneur est indispensable pour répondre aux vrais besoins des personnes : assurer la sécurité, le lien social, le sens du vivre ensemble, l’épanouissement personnel (même si le travail n’est qu’une facette) …

Tout le monde serait entrepreneur ? C’est exact d’un point de vue … anthropologique (voir tout en bas)

Un objectif professionnel unique et réalisable et la mobilisation des moyens nécessaires est à la portée de tous et … même si les exploitations du rêve entrepreneurial sont nombreuses, puissantes et juteuses (80 % du CA de Facebook !).

Découvrez les ressorts de l’intelligence entrepreneuriale EI, cette discipline nouvelle * à l’heure des grands chamboulement du travail …

* L’andragogie entrepreneuriale n’a fait l’objet à ce jour que d’une seule thèse JM MEGRET – alors que les sciences de gestion sont riches sur le sujet du pilotage d’un projet entrepreneurial.

Professionnels apportez votre intelligence à la conception des futures actions et votre expérience pour leur succès !


l’EI suppose de mobiliser des intelligences variées, variables selon les projets. (d’où l’enjeu des orientations entrepreneuriales) Ressources personnelles, sociales, professionnelles, d’être en harmonie avec soi, son entreprise et son environnement.
Ceci va de pair avec une nouvelle approche de l’impact des accompagnements au delà de la pérennité juridique sur 3 ans  (5 ans était la règle il y a 6 ans).
Le nombre d’emploi direct ou indirect ?  L’épanouissement personnel, familial, social  généré ? La construction de liens sociaux riches et engagés sur les nouveaux enjeux écologique et sociaux ?

Ces thèmes vous passionnent, vous mobilisent ou vous titillent ? Répondez à l’enquête qui se prolonge après les Assises et sera intégré dans les prochains actes, présentés lors d’ateliers dans toute la France.

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Les 2 composantes de l’intelligence entrepreneuriale

Explicitons ces 2 facettes que les travaux des Assises ont mis en lumière (un livre blanc à paraître).

* la culture (qui relève du champs des connaissances), la posture (qui relève des comportements) et les compétences qui relève des savoir-faire dans des contextes donnés).

La culture : savoir et comprendre « ce qui se passe »

  • la culture de soi, ses compétences * et potentiels : connaissance et compréhension de ses propres fonctionnements humains (physiques, psychiques, intellectuels, relationnels et spirituels) pour  s’auto-piloter quand ni manager, ni Responsable des ressources humaines sont là.
  • la culture de l’environnement économique, entrepreneurial, social, …  fondement d’une analyse pertinente du marché dans lequel l’entreprise va vivre, quelle que soient sa taille et son projet.
  • la culture d’entreprise pour faire sien les mécanismes de création de valeur (financière, économique, sociale, …) que le chef d’entreprise pilote.  Le type de culture dans lequel l’esxsalarié a évolué impacte sa représentation de son futur job de chef d’entreprise.

La posture : adopter un comportement ajusté au réel

  • la posture d’engagement : comportements pour appréhender les risques et se mettre en action quand même …
  • la posture d’apprentissage  : mécanisme cognitifs, psychologiques, relationnels pour apprendre de ses expériences, anticiper ses besoins et demeurer « DRH de soi-même », pilote de son propre développement d’emploi et de compétences.

* cf travaux de LOUE – LAVIOLLETTE repris par les applications du BCAE

Ces thèmes vous passionnent, vous mobilisent ou vous titillent ? Répondez à l’enquête qui sera intégrée dans les prochains actes, présentés lors d’ateliers dans toute la France.

Précisions sur le territoire de nos Travaux.

D’un point de vue Anthropologique, « être entrepreneur c’est être acteur du monde en s’engageant à mettre en oeuvre des projets qu’ils soient familiaux, culturels, sportifs, malgré des risques qu’on a bien cernés, parce que l’on croit à l’objectif concerné ».

Entreprendre à titre professionnel : acte de prendre les moyens d’un risque assumé d’anticiper (ou provoquer) une relation de vente (de produits, services ) avec un public cible qui assurera à l’entreprise et l’entrepreneur par une bonne gestion globale (du temps, des énergies, des moyens humains, des finances et moyens matériels, des réseaux relationnels) d’avoir  les ressources financières pour : * Rembourser les investissements * Payer les charges * Rémunérer le travail (dirigeant / équipes) * Préparer l’avenir (rose ou noir …) * Rémunérer les risques, * Investir et interagir utilement avec son environnement …

Entreprendre est pris dans ses 3 dimensions :
– le développement économique (la création ou captation de valeur)
– le changement individuel (la mutation humaine et sociale)
– la responsabilité managériale (le pilotage organisationnel et sociétal)

Entreprendre nécessite de décider et d’agir en pleine conscience des transformations personnelles, sociales et familiales que provoque le passage à une exposition aux risques et la responsabilité des actes

NB L’entrepreneuriat solo est bien sûr un format entrepreneurial qui peut être pérenne et fertile, si les moyens pris permettent la bonne gestion du risque et la recherche d’énergies collectives (Portage salarial, coopératives, espaces de co-working animés)

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