30 Avr

Protégé : Accompagnement, doit-on continuer ? PRO’ CRÉA 7 juin 2019

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17 Mai

Le désir d’entreprendre est un élan sacré

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Le désir d'entreprendre est un élan sacré de libération ... courageuse
Désir (Larousse) : Action de désirer, d'aspirer à avoir, à obtenir, à faire quelque chose ; envie, souhait
Sacré (Larousse) : À qui l'on doit un respect absolu, qui s'impose par sa haute valeur
Libération (Larousse) :  Action de mettre fin à la sujétion qui atteint un groupe, un peuple
Vous avez bien lu, il y a de l'action donc du courage dans l'air....
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Entreprendre part toujours d'un désir puissant de libération
Se libérer du chômage, se libérer d'un employeur qui ne nous apporte plus la rémunération, la reconnaissance, l'évolution ou le sens que nous voulons mettre à notre travail.
Se libérer de l'emploi pour être au travail (dans son sens véritable)*. Ne plus être employé (même triplement galonné avec le beau titre de cadre) pour redevenir travailleur authentique (je participe à quelque chose d'utile qui me met en lien)
Se libérer d'une envie qui me trotte dans la tête (parfois depuis notre enfance). Se libérer des injonctions de ses parents ou du monde en devenant adulte conscient de sa mission personnelle et volontaire pour la mettre en oeuvre.
Cesser d'être enfant qui veut plaire, un salarié qui doit obéir pour garder son emploi et sa pitance, un citoyen décérébré au robot-mixeur publicitaire.
Se libérer du consumérisme qui transforme nos désirs en droits (de consommer plus, pourrir la planète, posséder l'autre, ...) pour faire de nous les esclaves modernes du bigdata, des financiers fous ou des autocrates privés ou publics ...
Quitter un rêve aussi qui, seul, nous entraînerait vers la prison du virtuel, de l'irréel, de la frustration ou de la schizophrénie numérique. Passer du rêve aux moyens que l'on prend pour le mettre en oeuvre, être celui ou celle qui vibre pleinement avec le monde (intérieur et externe) et assume ses choix. Le désir d'entreprendre est un désir de libération unique ou multiple qui engage.
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Entreprendre me déplace alors vers un courage d'agir.
C'est difficile de sortir de contraintes acceptées en échange de telle ou telle sécurité. Passer de l'assurance à la confiance. De la croyance à la Foi.
Il faut du courage pour avancer vers un rêve dont tu ne connais pas encore ni la forme finale, ni  les moyens vraiment nécessaires...
Du courage pour demander de l'aide, se confronter au marché (ses clients avec leurs arbitrages complexes), aux partenaires dont il faut disntinguer les authentiques participants des parasites ou prédateurs.
Il faut du courage pour se confronter à tout cela.
Et le courage n'arrive pas tout seul, ou alors c'est de l'illusion, de l'arrogance, de l'orgueil ou un délire égotique.
Donc, une question essentielle de l'exsalarié voulant devenir entrepreneur (autre fable à relire) sera : "qui me donnera ce courage et quel courage" ?
  • les flatteurs qui me feront croire à ma toute puissance à réussir seul pour mieux se flatter eux-mêmes de ma réussite, me facturer, me racheter ou ... ne pas avoir à me consacrer plus d'accompagnement
  • les ignorants qui me feront croire à la seule vertu des solutions juridico-comptablo-financiéro-numériques
  • les pédagogues qui sauront faire grandir autant mes connaissances que ma conscience des enjeux humains, sociaux, managériaux de tout projet entrepreneurial.
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La pédagogie entrepreneuriale au service du courage d'agir.
70% des créateurs créent en se passant de tout accompagnement qui pourtant tripleraient leurs chances de succès (pérennité, rentabilité, épanouissement).
Le clic sur google est plus facile. Croire aux rêves du marketing publicitaire entrepreneurial est plus festif. Faire vite est plus important quand prendre son temps confronte à ses propres peurs est plus essentiel.
Les pédagogues feront grandir notre courage  y compris ... celui d'atterrir et ajuster son rêve. Ici ce sera un bilan personnel et professionnel (indispensable à un moment ou un autre), ici des accompagnants marketing et management de projet, là, des rencontres avec d'autres créateurs authentiques, des formations ou des elarning, des coaching ou des mentorats.
Entreprendre (quand il s'agit d'acte économique *) est donc une responsabilité, celle des moyens que l'on prend pour arriver à l'objectif,  l'agilité d'apprendre et ... l'humilité de renoncer à l'illusion du solo-solo ou sa toute puissance de super manager.
Si je crée ma boite en ne pensant qu'aux statuts, au numérique et aux aides, je suis manipulé par l'écosystème (1)
Il s'agit toujours de s'ouvrir au monde, ce qui ne relève ni du web, ni du chéquier (l'argent  pour appâter, faire bouger ou acheter est il il libérateur ?), ni d'aucun "donneur d'ordre" (le patron-chef ou celui qui "passera commande").
Entreprendre est d'abord un élan d'ouverture à soi, son propre monde intérieur. Pour en discerner les élans, les peurs, les ressources et les manques ...
Une libération courageuse et tellement prometteuse.
Libre, je m'ouvre à ce qui m'entoure. Je discerne et accueille les complexités, comprend les violences, manipulations marketing, arguties culturelles ou politiques et, surtout ... j'accueille les belles rencontres, les innombrables solidarités et interactions d'intelligences, je me mets en appétit de l'essentiel.
Libre, j'apprends l'art du quotidien quand demain ne m'angoisse plus et ne me pousse plus à "compenser" ...
Alors là, seulement, je peux fertiliser les aides, bien utiliser les logiciels, comprendre le cadre des statuts, m'y conformer sereinement ou contourner (légalement !) les règlements.
Entreprendre est une libération de soi et du monde.
C'est donc une formidable espérance pour aujourd'hui de voir de plus en plus de Personnes marcher vers la pleine de conscience qui rend libre et acteur. Oui, entreprendre  touche à une part de sacré en nous et mérite  mieux qu'un clic sur le web et se nourrit de belles poignées de mains et rencontres les yeux dans les yeux.
Ceci est donc un hommage à tous ceux et celles qui font ce métier de libérateurs d'énergies, de savoirs, de compétences, de sens et ... que j'ai tant de plaisir à retrouver lors des travaux de préparation des Assises FNPAE.
(1) Entreprendre est une donnée universelle (on peut entreprendre un voyage, une oeuvre d'art ou sociale, un pas de plus, un saut dans le vide  et milles autres actions). Derrière le mot entrepreneur (français et compris comme tel dans le monde entier) il y a tout simplement le vivant.
(2)   L'entrepreneuriat est un business de plusieurs milliards avec des acteurs qui doivent capter le le plus vite possible pour vivre des quelques sous d'économie du créateurs ou de pôle emploi, de son énergie, ses réseaux et peut-être aussi de ses compétences (à moins cher et moins compliqué qu'en salariat) d'où des besoins renforcés d'orientation préalable  (vidéo de la FNPAE)
quelques liens pour nourrir votre lucidité entrepreneuriale
[/et_pb_text][et_pb_text _builder_version="3.17.2"] Retrouvez le signataire sur Linkedin :   [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

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16 Avr

Quelle éthique pour l’accompagnement entrepreneurial ?

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Table ronde animée par Christelle PONS le 10 décembre 2018 lors des premières Assises du capital humain entrepreneurial. Seuls 30 % des nouveaux entrepreneurs choisissent de se faire accompagner dans leur projet, multipliant ainsi par trois leurs chances de pérennité. La métamorphose d’une personne salariée vers une posture d’entrepreneur exige des transformations cognitives, comportementales, sociales qui représentent un changement total de paradigme. Ce changement n’est pas forcément naturel en soi, qui aime vraiment changer ? Il nécessite donc d’être accompagné. Comment le créateur va-t-il mesurer l’enjeu lié à l’accompagnement, et comment va-t-il choisir parmi une pléthore d’acteurs ? Comment résister au chant des sirènes d’un entrepreneuriat « facile » ? Comment avoir l’assurance de bénéficier d’un accompagnement de qualité, responsable, orienté vers la pérennité du business ? L’éthique professionnelle des accompagnants apporte la sécurisation requise pour aborder en confiance sa métamorphose d’ex-salarié.
[/et_pb_text][et_pb_code _builder_version="3.17.2"]<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/wkSYTD_B-LM" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>[/et_pb_code][et_pb_text _builder_version="3.17.2"] Petit rappel sur ce terme d’éthique souvent confondu avec la notion de « valeur ». L’éthique est l’incarnation de ses propres valeurs dans son comportement professionnel en cohérence avec son discours, c’est mettre en congruence sa vision, son discours et ses actes. Laissons la parole aux invités. La force du réseau informel, avec Laurent Grandguillaume, vice-président de la Fondation Travailler autrement et Directeur général adjoint du groupe ITG, qui porte la parole des entrepreneurs en solo « Le plus souvent, le jeune entrepreneur se voit proposer des outils : quel statut juridique, quel régime social, quel régime fiscal ? Cette logique oublie l’essentiel, c’est-à-dire la dimension humaine ». Le travail le plus important porte en réalité sur la posture et le positionnement. Il doit s’appuyer sur des tiers compétents et de confiance. Historiquement il y a toujours eu des tiers autour du travailleur indépendant ou de l’entrepreneur. Au 19ème siècle, l’indépendance était la norme, le salariat n’existait pas. Le 20ème siècle a créé des tiers employeurs, des tiers porteurs. Maintenant on crée des tiers intermédiaires, c’est-à-dire des plateformes, des outils digitaux qui permettent de mettre en lien. Ces tiers peuvent ou non être porteurs d’éthique pour devenir des tiers de confiance. Ils accompagnent, protègent, sécurisent. Mais, rappelle Laurent Grandguillaume, ils ne sont pas forcément Institutionnels ou professionnels. Si le travailleur indépendant passe souvent par un pair issu de son réseau professionnel, les conseils peuvent aussi venir de l’environnement, de la famille, « n’oublions pas les invisibles de l’accompagnement qui vont apporter la bienveillance indispensable ». C’est plus simple d’entreprendre quand on est soutenu par son entourage que quand on est seul, isolé, avec un tiers institutionnel qui nous dicte la vérité. Les dispositifs qui nous viennent du haut rentrent la personne dans une case, et lui permettent rarement d’arriver au bout du chemin. La primauté de l’humain sur la technique, avec Philippe Moreau, directeur d’IncubAlliance Même sur les projets techniques, la principale cause d’échec ne réside pas dans la technologie, ni même les finances, même pas la difficulté de trouver les clients ! « Le pire, c’est une équipe qui ne fonctionne pas, donc la relation humaine qui devient fragile ». En quelques mois, des projets porteurs de beaucoup d’ambition et assez puissants peuvent s’effondrer à cause de l’aspect humain. Cela veut dire que cet aspect humain doit être travaillé dès le départ en regardant là aussi comment la cohérence entre les paroles, les valeurs et les actes se fait. Gage de sécurité pour l’accompagné : la supervision de l’accompagnant Avec Véronique Sagot, coach et superviseur Un important point de référence qu’il est primordial de travailler avec les accompagnants, c’est de se référer régulièrement au contrat posé avec l’accompagné. Quel mandat a été confié ? Quelle est la responsabilité de l’accompagnant, jusqu’où peut-il ou doit-il aller ? L’éthique, c’est aussi beaucoup une question de limite. Il est facile d’oublier dans le feu de l’action pourquoi on a été mandaté. Etait-ce sur l’aspect marketing ou sur le développement de l’entrepreneur, de son business, sur l’ensemble ? Revenir au contrat permet un réancrage. L’accompagnateur est souvent lui-même entrepreneur et a sa propre conception de la réussite, de la notion de risques… Il est si facile de projeter sa propre vision, ses propres limites sur l’autre. « La projection constitue une des premières causes d’échec d’un accompagnement. Seule une supervision régulière permet les prises de conscience et le recul indispensables pour rester à l’écoute de son accompagné et museler ses propres références » C’est en soi le premier gage de mise en cohérence entre ce que je dis (je suis un bon accompagnant), ce que je pense (j’annonce mes valeurs clairement) et ce que je fais (comment je peux le prouver par des faits). Le nécessaire alignement, avec Pascal Bastien, co-fondateur du Bachelor Jeune Entrepreneur de l’EM Strasbourg « Pour moi, l’éthique passe par un alignement entre mes valeurs et mon fonctionnement personnel ». Pour être prêt à accueillir les tensions et interrogations de l’entrepreneur accompagné, l’accompagnant doit être parfaitement disponible. Le préalable c’est de rester à l’écoute de ses propres besoins. Car l’enjeu, c’est de dépasser ses propres peurs pour être en mesure d’accueillir celles de la personne accompagnée et lui permettre de se construire ou reconstruire. Le premier acte est souvent de permettre à l’autre de reprendre le contrôle de son présent. Il peut ensuite s’ouvrir à toutes les alternatives qu’il n’avait pas explorées. Dans ce processus, l’accompagnant permet de gérer le stress, sortir de la panique, repartir. « Plus généralement, ma posture est de montrer l’exemple ». Non pas de dire aux jeunes entrepreneurs ce qu’ils doivent faire, mais de « montrer que nous aussi dans notre profession nous avons des clients, avec qui les choses se passent plus ou moins bien. Nous sommes des personnes apprenantes. Nous allons chercher de nouveaux modèles, de nouvelles théories pour innover dans nos pratiques. ». C’est important d’autoriser l’erreur en montrant ses propres erreurs. C’est le seul moyen d’apprendre de l’échec et d’accepter le risque. Ce serait ça le mot de la fin, l’alignement c’est de montrer l’exemple et d’accepter qui nous sommes vraiment. [/et_pb_text][et_pb_text _builder_version="3.17.2"] Retrouvez nos conférenciers sur Linkedin : Christelle PONS  Laurent GRANDGUILLAUME   Phillippe MOREAU    Véronique SAGOT         Nathalie INNOCENTI     Anne-Claire ARNEAULT         [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

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10 Avr

Parole de vie entrepreneuriale – Guillaume MULLIEZ

Témoignage introductif aux Assises par Guillaume MULLIEZ le 10 décembre 2018.

Pour ces premières Assises du Capital Humain Entrepreneurial consacrées aux conditions de réussite pérenne de l’entrepreneuriat, nous avions choisis d’associer les « 2 bouts de la chaine entrepreneuriale ».

D’un côté, les pros de l’orientation, du coaching de la métamorphose salariat-entrepreneuriat et de l’autre un acteur majeur de la reconversion (parfois salariale) des entrepreneurs.

La vie économique et professionnelle est un cycle de vie donc de changements…

Lors de l’ouverture des Assises, Guillaume Mulliez Président de 60000 rebonds a donc introduit le sujet de la réussite entrepreneuriale, manière de planter le décor des 2 ateliers (quelle posture pour entreprendre et quelle éthique d’accompagnement)

La réussite d’un projet résulte à la fois d’un accompagnement de qualité mais aussi à une posture d’apprentissage plus ou moins développée au préalable. Il résume : « ajuster son modèle entrepreneurial à ses aptitudes et compétences tout en prenant en compte de ses vulnérabilités personnelles et professionnelles », tel est le premier défis du futur entrepreneur. En effet d’après les statistiques du réseau initiative 50% des entreprises qui se créent sont mortes à 3 ans, avec un accompagnement de qualité ce ratio tombe à 15- 20%.   Petit rappel des étapes d’une création fertile par Guillaume Mulliez en forme de partage d’expérience véritable. La création d’entreprise s’articule en 5 étapes : En premier lieu, l’apprentissage. Levier fondamental pour se développer soi-même d’abord et pouvoir ainsi développer son affaire. Cet apprentissage passe le chemin oublié parfois de l’effort, du plaisir et des émotions partagées. Celles et ceux qui ont déjà dans le passé bénéficié d’environnements d’apprentissage forts (sports collectifs, colonies de vacances ou scoutisme, vie associative) ont d’expérience une longueur d’avance. Nous sommes loin du solo-solo… Ceci suppose, recommande-t-il, d’avoir déjà travaillé. Entreprendre en sortie d’école n’est judicieux que pour une infime minorité. Travailler d’abord permet de limiter les erreurs de « débutant », il faut acquérir de l’expérience. Enfin autre étape essentielle, faire du CA et de la Marge ! Pour assurer une crédibilité de son projet et de soi-même, il faut prouver que l’on sait gagner de l’argent à une petite échelle d’abord. Ensuite ou dès le début, une équipe à bien construire : entreprendre est un acte fondamentalement collectif, la peur de l’association tient au défaut de préparation et de culture entrepreneuriale. Le conflit n’est pas une chose inévitable. Afin de bien gérer l’équilibre de l’organisation, il est important de bien savoir répartir les pouvoirs, être en convictions partagées et se cadrer via des actes écrits entre associés. Afin qu’une entreprise puisse réussir durablement il faut les 3 ingrédients de base :  un projet , une équipe de direction et un conseil d’accompagnement. Accompagner durablement le dirigeant est enfin la phase essentielle : la survie de l’entreprise dépend de la santé mentale du dirigeant, demeurer en conscience de ce que l’on fait, ce dont le dirigeant à besoin, fuir le risque de la  « folie des grandeurs », … En définitif entreprendre, rappel Guillaume MULLIEZ, c’est grandir soi-même de ses échecs et de ses réussites pour faire grandir un collectif. Et cela ne peut se faire tout seul dans son bureau devant un écran … Une belle leçon d’humanisme au service de réussites économiques et sociales bien réelles. NDLR - Guillaume MULLIEZ nous a quitté en 2023 que cet article lui rende hommage

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