10 Jan

Ce que les grèves apprennnent aux entrepreneurs

Paris ce 8 janvier, (Humeur badine).
Encore plus depuis quelques mois une catégorie de Français s'engage, prend des risques, investi son argent (frais, perte de revenus)
pour défiler et faire grève.  RIC /  SMIC / paradis fiscaux / Retraites / marchandisations génétiques  etc ... sont autant de cause qu'ils pensent justes (à titre individuel et collectif).
Ces salariés (ou chômeurs) seraient ils, en fait, un bel exemple d'entrepreneuriat ?
Ne se prend-on pas une vache pour un dauphin, une vessie pour une lanterne ???
J'entends d'ici nombre de lecteurs penser "les CGTistes ou Gilets jaunes, Entrepreneurs ? ca va pas !  Ils sont complètement manipulés ou ... franchement désespérés" !" et d'autres de penser :
" oui, c'est vrai, ils sont courageux eux, ils osent prendre des risques, s'engager, se regrouper. Ce n'est pas faux, en fait, ils ont une certaine culture entrepreneuriale."
Car oui du coté de l'entrepreneuriat 2 réalités émergent également de nos jours.
  • Ici mon désir d'être autonome (ou mon besoin d'emploi) devient un droit à créer ma boite que la collectivité,  les sponsors, les banques ou les experts comptables doivent d'autant plus me financer qu'ils m'y incitent de tous les côtés.
Pour ceux là, c'est étonnant, personne ne vient se lever en disant qu'ils sont manipulés à coup de statuts faciles, de prévisionnels tout fait, subventions et formations automatiques.
  • Là c'est un besoin de marché, une niche une idée autant qu'une motivation personnelle forte qui m'engagent à investir temps, énergie, argent, compétences et relations pour concrétiser mon projet en trouvant clients, financeurs, associés et ... collègues talentueux pour faire avancer mon schmilblick.
Tient c'est marrant, entre les grévistes et les candidats à l'entrepreneuriat c'est la même question fondamentale à se poser.
Suis-je manipulé ? Suis-je libre de mes décisions ? Ais-je fait le travail nécessaire pour être confronté, sortir de mon nombril, de ma pulsion ???
Education, pédagogie nous y reviendrons tous !
Depuis qu'un nouveau cadre de Bilan de compétences entrepreneurial propose d'élever le niveau de conscience et d'#intelligence entrepreneuriale, les créateurs n'auront plus à apprendre des certains grévistes
Allez, je file tenter le Métro 😉
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02 Déc

A la une du dossier Ecoréseau

A la une du dossier Ecoréseau fin 2019-Janvier 2020 " Devenir entrepreneur aujourd'hui", une interview de la FNPAE.
Merci à Olivier MAIGNAN et Jean-Baptiste LEPRINCE de leur écoute et analyse rares en ces périodes de peu (Pensée Entrepreneuriale Unique).
(re)donner la conscience des moyens de réussite entrepreneuriale est une gageure.
L'artificiel dit intelligent se dispute la place dans la tête de créateurs avec les aides du pôle emploi, les statuts et autres joyeusetés comptables.
Il a une jolie armée d'accompagnants  (conseillers pros, coach entrepreneurial, parrains et mentors) bien formés à la transition entrepreneuriale responsable qui se prépare. Nous les mobilisons. La malfaçon entrepreneuriale n'a qu'à bien se tenir !
L'humain, les compétences, la posture et la culture, la poignée de main serrée avant la poignée de clics, la confrontation bienveillante à soi et aux réalités du monde relèvent d'un vrai beau défi. L'intelligence entrepreneuriale avant les pop-up, pub et autres injonctions en somme.
Aucun entrepreneur qui y ait goûté ne le regrette pour lui/elle comme pour son entreprise.
Heureux de démarrer pour 2020 une collaboration qui sera aussi riche et profonde que l'excellent colloque organisé il y a peu par ECORESEAU sur l'intelligence entrepreneuriale. Y avoir entendu par une brillante créatrice-développeuse d'entreprise (Myriam MAESTRONI) que son plus bel investissement fut le travail sur elle, m'a donné du baume au coeur.
 

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14 Mar

Quelle transparence sur les intervenants des formations ?

Dans le cadre de son intervention au CESE le 15 avril 2019 lors des premières rencontres de l'accompagnement (voir notre article) la FNPAE a lancé son débat (tout simple celui-là...). L'accompagnement et la formation constituent les meilleurs moyens pour réussir des transitions de vie. Or, ce sont bien des professionnels (rémunérés ou non), personnes physiques et non virtuelles, qui assurent l'essentiel du travail (en complément parfois d'e-learning). Pourquoi ne savez-vous que très rarement QUI va animer la formation ou vous accompagner ? Seules les petites structures seraient fières de leurs intervenants pour les présenter clairement ? Les grands acteurs nationaux n'auraient pas d'autres choix que la formule idiote "nos formations sont assurées par des professionnels de la formation et expert de leur métier" ((comme si l'inverse serait possible )? Est si secret ? Est-ce si inutile ? Les consommateurs sont avertis du contenu des produits alimentaires « garanti sans phosphate, sans OGM,  sans gluten etc …", les épargnants protégés des risques l’investissement « les résultats d’hier ne présagent pas des résultats de demain », les acquéreurs immobiliers des "risques de plombs, amiante ou autres thermites", les acquéreurs de voiture de "tout défaut technique de sécurité". Même les citoyens ont accès au patrimoine de leurs élus pour savoir qui porte les promesses ... Les indicateurs 21 et 22 du nouveau Référentiel National de Frances Compétences responsabilisent le prestataire sur la détermination, la mobilisation et l'évaluation des compétences des différents intervenants internes et/ou externes, comme "adaptées aux prestations". La réforme de la formation professionnelle, ne prévoit pas d'informations obligatoires sur le profil (parcours, compétences, références, ...) des Personnes qui interviennent  ... Quelle place le formateur ou consultant occupe-t-il/elle dans le processus qualité ? L'apprenant est certes le premier acteur d'acquisition des connaissances, compétences ou postures, L'intervenant n'est-il pas le 2ème facteur de succès, bien plus que la beauté de la salle de formation, la notoriété de l'organisme ou sa visibilité sur les tweet ?? Derrière les beaux programmes et promesses de réussite professionnelle, les labels officiels, est-il utile de savoir qui nous aurons en face de nous pour nous faire "traverser la rive". Comment le faire ? Répondez seulement à 2 questions pour savoir choisir des formations et accompagnements ... sans OGM (organismes génialement médiatiques ) ...

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13 Mar

Quelle posture pour entreprendre ?

[et_pb_section bb_built="1"][et_pb_row][et_pb_column type="4_4"][et_pb_text _builder_version="3.17.2"] Le 10 décembre 2018 les Assises du Capital Humain entrepreneurial initiées par la www.fnpae.org se sont ouvertes sur une table ronde consacrée à cette question tant oubliée. Synthèse L’âge ou le profil socio-professionnel ne définit en rien notre motivation à entreprendre. Le désir de créer, d’être libre est en chacun. Il va s’exprimer de différentes manières selon les différentes phases de vie qui viennent inciter à passer à l’action de manière plus ou moins ajustée. Chaque projet d’entrepreneuriat (ils sont aujourd’hui sous des formes diverses indépendant-autonome, créateur-développeur, repreneur, intrapreneur ) demande ses ressources propres pour réussir. Des compétences et aptitudes demeurent indispensables quel que soit le projet. Tout le monde peut prendre des risques pour un projet auquel il croit, à condition que cela soit fait de manière lucide, afin de mettre en place les moyens nécessaires pour rebondir, persévérer et atteindre son objectif ! Sinon c'est une illusion ou une manipulation ... Jean Vilain, animateur de cette table ronde rappelle en introduction, l’extraordinaire histoire de Scott et Amundsen qui partirent à la conquête du Pôle Nord. L’un réussit sa mission l’autre y mourut avec ses équipes. L’un avait préparé, pensé aux aléas, choisi et formé une équipe bien préparée et l’autre avait joué sur sa chance, la seule force de son envie et sa capacité présumée d’adaptation. Le premier réussit et revint vivant de cette contrée hostile, le second mourut. Même si les burn-out entrepreneuriaux croissent de manière dangereuse, les risques mortels sont heureusement rares en entrepreneuriat. En revanche l’exemple est instructif au regard de la prévention des échecs qui, eux, sont trop importants, avec parfois des séquelles familiales, personnes, financières, sociales lourdes . Retour sur quelques points clés

Rêve - Audace – Résilience.

La posture que doit adopter un entrepreneur s’appuie sur le rêve, l’audace et la résilience comme nous l’explique Pauline ARNAUD-BLANCHARD (h’up). L’entrepreneur va au-delà des idées reçues en se situant dans un triangle de confiance / conscience / choix et non dans un triangle de victime / sauveur / persécuteur. Pensez en « oui et … »  plutôt qu’en « oui … mais » défini la résilience. Que vais-changer ‘en moi, en appui externe, en moyen, en objectif pour tenir compte du réel et du niveau raisonnable de rêve.

Partir du réel et y associer un objectif révisable, un processus et un collectif

Comme le souligne Alexis TILLETTE de CLERMONT-TONNERRE (Reventis), tout projet entrepreneurial part de soi. « On peut être beau, intelligent, HEC, Enarque et se planter » Le processus des prises de décision s’organise dans l’observation de soi, de ses moyens effectifs, des autres que je vais mobiliser et de l’environnement. Un projet structuré et adapté se nourrit alors de refontes et ajustement successifs, qui sont les fruits d’un accompagnement de qualité. La levée de fonds ne peut se faire sans ce terrain préalable et ce mouvement.

La foi, le courage, l’agilité

Pour Valérie ROCAGEL (IME Conseil), la posture entrepreneuriale réside dans le fait d’avoir du courage, une foi inébranlable mais consciente sur son projet et de la persévérance. L’entrepreneur a besoin pour cela d’un accompagnateur pour prendre du recul de ses propres croyances et le courage pour cet exercice. L’agilité, autre forme de résilience/ ajustements cités par les autres intervenants, dans le contexte complexe d’aujourd’hui permet de passer de la vision aux résultats.

Conviction – vision

A l’image de la posture des Ecoles Montessori,  Dominique du PATY du CLAM (Handiréseau) met au coeur du sujet de la posture les convictions qui sont le support de la vision, le socle fondamental qui laisse au temps  la possibilité de faire son œuvre de transformation.

Un apprentissage, une agilité, une manière d’être-agir

Enfin, Olivier TOUTAIN (Revue Entreprendre et Innover), conclut sur les nombreuses recherches montrant que l’entrepreneuriat peut s’apprendre (et donc la posture se développer) via l’agilité du mouvement . Plus qu’un statut, des moyens ponctuels (aides ou finances), la posture entrepreneuriale est une manière d’agir qu’il pense inconcevable de tenir toute sa vie. Des phases de management, de direction, de salariat viendront ponctuer des phases d’engagement et de changements pour lesquels la posture entrepreneuriale s’exprime alors pleinement. Jean VILAIN, nous résume cette table ronde en montrant combien la notion d’apprentissage (basé sur agilité, résilience, courage) est une manière d’agir pour transformer son environnement au service d’une conviction, d’une vision à la quelle on croit de manière réaliste car confrontée (connexions – coopération - entraide) et bien préparée pour faire face aux incertitudes. [/et_pb_text][et_pb_text _builder_version="3.17.2"] Retrouvez nos participants sur Linkedin Jean Vilain (réussir en France), Pauline ARNAUD-BLANCHARD (h’up) Alexis TILLETTE de CLERMONT-TONNERRE (Reventis), Valérie ROCAGEL (IME Conseil), Guillaume MULLIEZ  (60000 Rebonds), Dominique du PATY du CLAM (Handiréseau) Olivier TOUTAIN (Revue Entreprendre et Innover)   Xavier DELAUNAY Pepinium bcae Sur Linkedin accédez au Groupe des professionnels de l'accompagnement à l'entrepreneuriat [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

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07 Mar

Le bilan de compétences à la conquête de l’ultra-numérisation des acteurs de professionnalisation

Dans le petit monde agité du bilan de compétences, les professionnels sentent bien que l'éducation professionnelle n'est pas la priorité gouvernementale et paritaire. Derrière la belle intention de dire aux salariés de s'auto-piloter dans une désintermédiation à tout va, il y a la réalité d'un discours plus publicitaire que social. Ci-dessous notre intervention sur ce sujet, dans le cadre d'une action collective engagée par plusieurs fédération professionnelle. ************* La formation, les accompagnements professionnels, la création d'entreprise deviennent des marchés sans intermédiaires. Or, les financements publics se raréfient et surtout, sont soumis à des principes de suivi et de contrôle quantitatifs et statistiques. Derrière les chiffres de la pérennité à 3 ans il n'y a pas l'incidence des défaillances à 3 ans prenant effet ... en 4ème ou 5ème année. Il manque aussi l'indice de satisfaction et d'épanouissement voire celui de responsabilité sociale, autant d'éléments que l'ultralibéralisme associé à l'aveuglement complice entend bien sûr sortir des contraintes jugées trop lourdes pour les entreprises. Non, la création d'entreprise, totalement formidable pour qui sait travailler dur, se remettre en cause, bien choisir ses appuis et équipiers, n'est pas l'eldorado pour tous. Les marchés de la prestation professionnelle aux particuliers ou d’appui à la création d’entreprise, sont  investis par des acteurs à haut potentiel publicitaire et marketing. Ils capitalisent de plus en plus sur la relation directe avec des utilisateurs qui deviennent de ce fait des clients, non-payeurs de surcroît via les subventions publiques.La cannibalisation publicitaire est même à son comble quand on sait combien les salariés de certaines organisations n'ont même plus conscience du niveau de non-qualité qu'ils génèrent bien malgré eux (l'effet Milgram n'est il pas loin ?) Le salarié, qui hier sous-traitait intégralement son parcours professionnel à ses patrons ou ses DRH, se retrouve responsable de son parcours, de sa sécurité financière, professionnelle et familiale, de son épanouissement personnel et social... ce qui revient à la belle injonction de gagner les 24h du Mans sans avoir pris de leçon de pilotage. Ces salariés, démunis quant aux critères de choix et de mesure qualitative de prestations immatérielles, peuvent donc rapidement acheter n’importe quoi. La grande Distrib' RH est sur les rails ! Initialement démunis sur ses besoins réels quand ce n’est pas sur ses motivations profondes, le travailleur file direct vers l’ubérisation galopante de ses talents. L’émotionnel, les promesses et la promotion d’une vie belle et facile ou au succès assuré fleurissent déjà.La remise en cause, toute récente, des illusions de la startup n'est qu'une première salve qui augurera une mise en conscience des enjeux sociétaux de l'entrepreneuriat. Tout comme pour d'autres marchés, seuls les plus avertis et les plus éduqués survivent. Les autres ? Ils sont condamnés à acheter des plats tout cuisinés et autres aliments pathogènes pour nourrir leurs appétits de réussite ou de sécurité, en faisant confiance au packaging et à la marque promue par quelque star, comédien ou bénéficiaires fétiches des dits-prestataires. Donner aux personnes le temps et des moyens professionnalisés pour une libre et juste information sur leurs besoins et leurs envies profondes est, dans ce contexte, non seulement une oeuvre de salubrité publique et sociale mais, bien plus, le seul moyen que nos talents continuent à être les moteurs des succès économiques et sociaux. Le décodage des offres de formation ou d’accompagnement relève d'une protection évidente et nécessaire du salarié. Or, en devenant consommateur de ses propres outils de développement personnel, il est moins protégé que s'il achète un bien immobilier bénéficiant d'un diagnostic obligatoire indépendant. Notez qu'il en va de même pour le diagnostic automobile, ou les informations de contenus de produits alimentaires... un comble ! "L'entreprise de soi" doit devenir un standard, qui donnera, grâce au bilan de compétences salariales ou entrepreneuriales, les vrais moyens aux travailleurs de devenir les véritables acteurs de leur parcours.(cf livre aux éditions GERESO) Ce standard doit naturellement faire l’objet d’un soutien des pouvoir publics, d’une professionnalisation soutenue des acteurs, mais aussi d’un travail sur la qualité des prestations fondées sur des critères qui doivent dépasser les seules intentions déontologiques ou le respect actuel de process administratif. Dautant que de magnifique innovations pédagogiques voient le jour qui permettent effectivement de faire de l'entreoreneuriat le levier de renouvellement économique et social que tant espèrent. Sur le terrain du bilan de compétences entrepreneurial, la FNPAE s’y est engagé et propose déjà une codification soumise à l'intelligence collective de tous ceux qui souhaitent s'y investir.Ses assises du 10 décembre lancées avec succès le 14 mai dernier apporterons leur pierre à cette réflexion complexe donc qui doit être collective.

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